Bonjour à tous,
Durant les vacances en Espagne, j’ai réalisé cette petite vidéo pour vous présenter les plantes méditerranéennes et exotiques qui y sont présentes.
Bonjour à tous,
Durant les vacances en Espagne, j’ai réalisé cette petite vidéo pour vous présenter les plantes méditerranéennes et exotiques qui y sont présentes.
Ce qui me plait avec les plantes vivaces que j’ai sélectionné, c’est qu’elles permettent d’éviter de trop désherber les massifs.
Car la première chose que j’ai observé en créant mes premiers massifs de vivaces chez mes premiers clients ( il y a une dizaine d’année), c’est qu’en un mois, les mauvaises herbes avaient envahi les vivaces.
J’aime préparer mes semis et jeunes plants. Le souci c’est qu’il est toujours assez difficile de trouver la bonne dimension de pots et le bon agencement.
En récupérant des plaques de polystyrènes j’ai réussi à recycler un matériaux pour le transformer en plaques alvéolées.
Dans cet article, on va aborder l’arrosage plante, arbres et arbustes.
Cet article fait suite à l’article
Mieux vaux arroser tout les 3 à 5 jours un gros arrosage que tout les jours un petit coup d’eau.
En somme, en pot, pour être sûr que votre plante ai soif, plongez votre doigt dans le terreau sur 1 à deux phalanges. Si votre bout de doigt reste sec, vous pouvez arroser, si vous sentez encore un peu l’humidité laissez encore un peu de temps le terreau se dessécher.
L’arrosage doit être fait à température ambiante. J’utilise personnellement un mélange de 1/2 eau de pluie et 1/2 eau du robinet décanté 1 nuit minimum. En définitive, je prépare une grande bassine de moitié moitié 50/50 qui me permet l’arrosage de tout mon jardin.
L’eau de récupération de pluie a l’avantage d’être pas du tout chargée en élément, vous pouvez vous procurer un testeur de EC et de PH pour une quinzaine d’euro pour regarder ces paramètres.
Vous verrez que l’EC vous affichera quasiment 0. C’est a dire que cette eau n’est pas du tout chargée.
Le pH d’une eau de récupération est très bas. Proche de 5, ce qui est trop acide pour la majorité des plantes du jardin.
L’eau du robinet quant à elle est souvent basique, même très basique et chargée. On retrouve généralement pas mal de calcaire. Bref, c’est une eau généralement chargée et proche de 7,5 en pH. Ceci n’est pas non plus bon pour les plantes.
Pour une croissance idéale la plante demande une eau à température ambiante (pour ne pas bloquer la croissance) et aux alentour de 6,8 de pH. Et une EC comprise entre 0,5 et 2 maximum.
En mélangeant l’eau du robinet et l’eau de récupération on arrive à un pH idéal et une EC assez basse.
Si vous avez un doute lors de votre arrosage, testez l’eau qui sort des pots, généralement elle ne doit pas dépasser 3 ( ou 3000 microsiemens / cm) . La majorité des terreaux amendés tournent autour de 1,5 – 2,5 .
Si l’eau qui sort est de 500 microsiemens/cm votre terreau est devenu trop pauvre (il faut donc fertiliser votre plante à l’aide d’engrais organique (idéalement)
J’encourage les engrais organiques plutôt que minéral parce que ça va dans le sens de la planète et que le processus naturel est préférable à la chimie….
Quand vous maitriserez ces paramètres régulièrement, la croissance de vos plantes ne sera plus un souci, et le feuillage sera vert bien foncé, et la floraison abondante.
Bon maintenant, ça ne fait pas tout. Vous imaginez bien.
Pour avoir le nec plus ultra de la culture en pot il y a quelques ingrédients a ajouter pour avoir des résultats hors du commun …
Ces ingrédients je vais vous en parler dans
…ou permaculture en balcon
A lire avant :
Cultiver des plantes en pots ou la permaculture en bac reste l’une des choses les plus complexes à maitriser. En effet, le manque de surface racinaire, le peu d’eau, et la température font souvent défaut.
Une plante en pot est donc limitée par pas mal de choses qu’il faut optimiser pour que tout se passe bien.
Je me demande toujours pourquoi mes clients préfèrent garder leur plante en pot sur leur terrasse, alors qu’ils disposent de millers de M3 de terre devant eux…
La première chose a réfléchir, c’est quel type de pot ou bac est meilleur?
Sans hésitation les pots en terre (le second serait les grands bacs en bois). Car contrairement aux pots en plastique, la terre cuite respire. Elle est faite de micro-pores permettant à la plante de transpirer et de respirer.
Assurez-vous que vos pots soient toujours percés au fond.
Et les soucoupes ne doivent jamais avoir de l’eau au fond. Elles sont là pour éviter de « tacher la terrasse » mais ne doivent en aucun cas faire office de rétention d’eau.
Et pour ceux qui aiment les systèmes avec bacs de rétention, n’oubliez pas que de l’eau qui stagne est le refuge à de nombreux mauvais champignons et maladies que l’on ne souhaite pas sur nos végétaux.
Donc pour résumer, préférez les pots en terre cuite tout simple, et si vous ne pouvez pas choisir autre chose, alors préférez les contenants les plus généreux possibles.
ex: une lavande sera bien a partir d’un pot de 10 L un arbuste de type laurier rose dans un bac de 50 Litre minimum. etc…
En pot, je n’utilise pas de paillage généralement. Le terreau étant déjà très amendé et suffisant comme base de culture. Et le sol est maintenu humide artificiellement par l’arrosage.
Généralement un drainage doit être effectué au fond. Si vous disposez de billes d’argile, c’est l’idéal. Sinon, des graviers ou pots cassés font l’affaire ( sur 1 à 2 cm.)
Evitez les terreaux bas de gamme, ils ne sont pas fait pour la culture en pot.
L’essentiel lorsque l’on cultive en pot c’est d’avoir une bonne rétention en eau et un drainage parfait. Le terreau doit être léger et pouvoir se gorger d’eau facilement. J’utilise personnellement les gamme BioBIZZ et Canna que vous retrouverez en ligne ou dans certaines jardineries.
Ces terreaux se différencient de ceux que l’on trouve sur le marché:
ils disposent de 10 à 15% de perlite, assurant le drainage du terreau et son aération
de fibres de coco et de tourbe pour la rétention en eau
de matière organique riche en azote. Je vous montre tout ça en détail dans ma formation plantation.
Généralement, ces terreaux comportent déjà un engrais naturel, donc pas besoin d’apport durant les deux premières années je dirais.
Le terreau doit être installé par dessus les billes d’argiles, et ensuite vous pouvez installer la motte de votre plante. Enfin ajoutez le terreau en appuyant bien pour faire la jonction motte /nouvelle terre. (n’y allez pas comme un bourrin non plus hein!)
Et voilà votre plantation est faite, il ne vous reste plus qu’à l’arroser. Et c’est justement le sujet du prochain article.
Pour les débutants, la permaculture consiste en somme a reproduire les phénomènes naturels que l’on peut observer dans la nature. Il s’agit de les reproduire à l’échelle de votre jardin. Les prochains articles aborderont la permaculture débutant et comment bien débuter en permaculture avec quelques astuces et bases essentielles à comprendre.
L’avantage de la permaculture (ou culture permanente) est de ne nécessiter aucun engrais, très peu d’entretien, et se réalise facilement chez vous avec ce que vous avez à portée de main.
Dans ces prochains articles, je vais aborder des choses qui vont vous aider simplement dans votre jardin, et à votre niveau.
Aujourd’hui, un point sur la plantation et comment faire des plantes luxuriantes.
Beaucoup de personnes souhaitent avoir une meilleure terre ou ne plus avoir de cailloux…
Lorsque une haie est plantée, la majorité des gens ne prennent pas soin de cette haie et se demande pourquoi certaines plantes finissent par mourrir.
Lors de la plantation, le plus important est la couverture.
Je ne vais pas vous apprendre a mieux planter, car la majorité d’entre-vous appliquent les bons gestes :
– creuser un trou suffisamment profond,
– faire un mélange terreau terre de jardin
– planter votre pot ou votre racine nue directement avec ce mélange.
Jusque là rien de fondamentalement fou!
A ce stade, la majorité attendent que ça pousse. Et généralement si la plante a été plantée au bon moment (novembre ou mars) la reprise est assurée, et la plante deviens viable.
Là ou la majorité se contente de planter, d’arroser un peu et d’attendre, une minorité pensent a prendre soin de la terre pour que l’arbre ou l’arbuste en profite.
Pour cela il n’y a qu’une solution : la couverture du sol.
Car une couverture permet de protéger le sol. Dans la forêt, aucune terre n’est à nue. ça n’existe pas. La nature s’efforce de recouvrir la terre par des couches successives de feuilles branches mortes, plantes annuelles mortes, herbacées…
Ces couches successives de carbone et d’azote forment la condition idéal de protection et de nourriture du sol.
Vous comprenez donc qu’une couverture n’a pas que la capacité de protéger le sol, mais qu’il fertilise aussi le sol.
En effet, avec de longs processus de transformation de l’azote par les bactéries et du carbone par l’action des champignons (myceliums). Cette couche supérieure se décompose et donne de nombreux éléments au sol. Le sol devient donc ainsi fertile et rend vos plantes plus belles.
En effectuant un paillage permanent vous allez maintenir votre sol frais.
Faites l’expérience avec un tapis du gazon synthétique ou une simple planche laissée à même le sol. Lorsque l’on soulève le tout, on s’aperçoit qu’il y a un nombre important de lombrics cloportes et autres insectes. Le sol est frais, humide et vivant.
C’est l’une des clés de la réussite d’une culture bien menée: Maintenir un sol frais couvert. Avec le temps votre espace de culture va être investi par de nombreux lombrics et autres insectes permettant la décompaction du sol et l’aggradation du sol.
En somme vous aurez des milliers d’employés qui travailleront pour alléger votre sol sans que vous n’ayez rien a faire mis à part nourrir tout ce beau monde régulièrement grâce à un paillage de surface.
Un sol doit être toujours couvert sur vos zones cultivées
La couche de paillage doit être d’au moins 20 cm pour être efficace.
Rien de bien compliqué sur le papier. Cependant, quand on est dans notre jardin, comment fait on pour avoir un bon paillage?
J’ai mis 5 ans avant de comprendre que l’équilibre Carbone Azote est essentiel à la réussite d’une culture.
Que ce soit pour le potager ou pour l’ornement, le principe est le même. On couvre le sol pour le protéger et lui donner à manger.
Contrairement à ce qu’on pense, on ne nourrit pas les plantes mais on nourrit le sol qui va nourrir les plantes. C’est là la grande différence entre un « engrais naturel » dit organique et un engrais minéral. l’engrais minéral va directement donner les éléments sous forme assimilable pour la plante, alors que l’engrais organique doit être attaqué par les bactéries et insectes du sol pour être transformé et être assimilable.
Vous l’aurez compris, en mettant une couche en partie supérieure, on va amender notre sol pour le rendre plus fertile.
Il y a deux types de matières:
AZOTEES: tout ce qui est vert, tonte, tiges herbacées, matière fraiche du compost, pelures,…
CARBONNEES: tout ce qui est marron, mort, branches, broyât de branches, copeaux, feuilles marron, carton…
Car un déficit d’azote dans un paillage créé ce que l’on appel une faim d’azote. L’ensemble des végétaux que vous aurez planté vont montrer des signes de jaunissement et leur croissance va s’arrêter.
Pourquoi? Tout simplement parce que les Champignons ayant beaucoup de travail a faire pour transformer le carbone vont puiser dans le peu d’azote qu’ils trouvent à proximité. Et justement, le seul endroit où on trouve de l’azote en quantité est dans les tissus des plantes….
D’une façon générale lorsque je créé un paillage pour des arbustes ou arbres, j’élabore un paillage assez durable et qui aura plus de mal à se décomposer. Il est fait de
BRF (broyat de branches et feuilles) et de déchets de tonte. Et si possible des feuilles vertes.
Je mélange ces trois matériaux pour faire quelquechose d’homogène. Pour cela rien de mieux qu’une brouette pour faire ce mélange. 1/2 broyat 1/2 tonte et herbes font un très bon paillage.
Pour le potager ou toutes les parterres de plantes annuelles ou vivaces, je préfère utiliser des matériaux qui se décomposent plus facilement et donc plus vite assimilable par les plantes.
J’utilise donc un mélange d’épine de pin et de sapin 1/2 mélangé à 1/2 déchet de tonte.
Pensez à bien mélanger les deux couches parce que la tonte en séchant à tendance à s’agglutiner et faire une couche compacte et qui ne se décompose pas correctement.
Votre paillage doit être aérien léger et si possible esthétique.
Beaucoup vont dire que ce n’est pas esthétique, et c’est pas faux, a vous de choisir entre un paillage esthétique et un paillage aidant vos plantes à fleurir et produire des feuilles bien vertes sans maladies.
Les effets sur vos végétaux vont se voir dès les 3 premiers mois. La vie du sol va s’activer en 4 à 6 mois, et votre sol restera frais.
Pensez à ajouter des couches mélangées de marron et de vert deux fois par an.
Généralement à l’automne il y a beaucoup de feuilles jaunes marron à mélanger à de la mousse, de la tonte.
Et au printemps beaucoup de déchets de tonte à mélanger avec de la paille ou des matériaux issus du broyeur de jardin.
Cet article est un avant goût de ma formation sur la plantation. Et comment faire pour apprendre a améliorer la croissance de ses plantes dès la plantation en reproduisant les phénomènes naturels que ce soit en pleine terre qu’en pot. Vous retrouverez tout le détail de cette formation ici.
Dans l’article suivant concernant la permaculture pour débutant, nous allons aborder la permaculture en pot. Nous allons parler des plantes en pots et comment être sûr de leur réserver des beaux jours.
Le sujet de cette semaine va concerner la plantation. Etant donné que nous nous rapprochons des meilleurs périodes pour planter des plantes, j’en profite pour faire un point à ce sujet.
Vous êtes nombreux a me poser des questions concernant vos plantes en pots ou en jardinière. Et notamment comment planter des arbustes en pots ou en jardinière de façon convenable et durable. Je vais donc détailler comment je procède pour la majorité de mes plantations d’arbustes hors sol.
Pour vous donner directement un exemple concret, je vous ai partagé ici une photo de la terrasse de ma maison en Espagne. J’ai dernièrement eu l’occasion de faire la plantation de plusieurs arbustes de climat doux en grandes jardinière.
La jardinière est souvent très utile lorsque l’on a pas la possibilité de planter en pleine terre sans pour autant se priver de végétal. Et c’était le cas pour nous. Nous disposions d’une grande terrasse carrelée mais je ne souhaitait pas prendre un marteau piqueur pour créer des jardinières à même le sol. Les grandes jardinières ont été la solution, surtout que l’on peu les déplacer comme bon nous semble.
La première chose a prendre en compte lorsque l’on veux mettre des arbustes en jardinière ou en pot, c’est la taille du contenant. En effet, la majorité des gens ne prévoient pas assez gros.
Un arbuste comme un laurier rose, ou un hibiscus va facilement tripler de volume en très peu de temps (surtout en Espagne). C’est pour cette raison qu’il faut prévoir un volume racinaire bien plus large que le pot d’origine de la plante.
Pour vous donner une idée, les lauriers roses que l’on avait acheté en jardinerie étaient à l’origine en 7 litres. Nous avons installé nos plantes dans des jardinières de 150 litres. Pour une plante seulement. D’une façon générale je vise large, en multipliant par dix la contenance, on est sûr de pas se tromper.
Pour plusieurs raison, car:
Le plus important n’est pas la matière du pot comme on l’entend souvent, mais la taille du pot. Même si les pots en terre sont plus recommandable, le plastique fait tout a fait l’affaire. Des pots de couleur clair sont préférables aux sombres pour éviter de griller les racines en contact avec le pot.
Choisissez des pots avec des trous au fond, ou s’ils n’en sont pas pourvu, ajoutez -en pour assurer le drainage.
Si vous disposez d’une plante de 3 litres à mettre en pot, choisissez un pot de 30 litres, si vous avez un arbuste en 15 litres prévoyez une grande jardinière de 150 litres minimum.
Enfin les coupelles ne sont pas indispensables. J’aime en mettre pour éviter que l’eau souillée qui sort des pots ne salisse la terrasse. Par contre, une coupelle ne doit jamais être remplie d’eau. Dès que de l’eau y stagne, videz là , cela évite que les racines ne s’asphyxie et finissent par pourrir.
Nous disposons maintenant de plantes, et de pots. Penchons nous maintenant vers le substrat. Elément essentiel à la réussite ou à l’échec de notre plantation.
La qualité du substrat est primordial pour nos arbustes. En effet, la dimension étant limitée, il est préférable de disposer d’un substrat de très haute qualité et disposant des qualités physiques idéales à la croissance d’une plante.
Contrairement à la pleine terre, un substrat en pot doit être bien plus aéré et doit permettre aux plantes de respirer. La majorité des échecs des cultivateurs en pots réside dans l’excès d’eau et l’asphyxie racinaire. Entrainant majoritairement des jaunissement flétrissement et arrêt de la croissance des végétaux.
La première chose a faire au fond de votre pot troué, est de remplir les 3 à 4 premiers centimètres de billes d’argiles ou de pots cassés. Je préfère les billes d’argiles car elles sont rondes et moins agressives pour les plantes. Si vous choisissez des billes d’argile pensez à les laver avant de les installer car cela enlève toute la poussière nocives pour nos futurs plantes.
Une fois cette couche installée au fond du pot, il faut choisir un substrat digne de ce nom.
La majorité des jardiniers amateurs choisissent un substrat premier prix. Et c’est une énorme erreur. S’il y a bien une chose sur laquelle il ne faut pas faire l’impasse c’est le terreau. Préférez mettre le prix dans un bon terreau plutôt qu’un bon pot!
D’une façon générale ne faites pas de mélange. On entend très souvent « faites un mélange terre de jardin terreau ou sable terreau terre de jardin ». Après de nombreuses expériences je peux vous assurer que d’employer de la terre de jardin a tendance a asphyxier les racines et si elle est employée à plus de 50 % du total cela tasse bien trop le substrat provoquant de multiples problèmes par la suite.
Ne vous prenez pas la tête avec des mélanges. Les professionnels ont tout prévu en amont pour vous alors pourquoi vous en priver?
Il faut donc vous procurer le « meilleur terreau ». C’est pour moi un mélange fait à partir de compost/terreau + perlite+ fibres de coco.
De nombreuses marques proposent ce type de substrat, mais pas forcément dans le commerce. Voici deux terreaux que j’utilise régulièrement pour leurs qualité: All mix de bio bizz ou la marque canna professionnel.
La plantation s’effectue en laissant un fond de terreau par dessus les billes d’argiles jusqu’à ce que la motte de terre arrive pratiquement au niveau haut de la jardinière. il ne vous reste plus qu’à installer votre motte et disposer du terreau tout autour, en pressant bien avec les mains entre la motte et le terreau afin d’assurer la bonne jonction entre terre et racine.
Un arrosage abondant est ensuite nécessaire, jusqu’à voir de l’eau s’écouler par les trous des pots. Laissez ensuite la surface du terreau se dessécher entièrement avant d’effectuer un nouvel arrosage. J’insiste sur le fait d’attendre le dessèchement. Cela permet aux racines de respirer et évite les moisissures. Une pluie ne remplace pas un arrosage cependant.
En laissant toujours un temps entre deux arrosage et en laissant le terreau se dessécher, cela oblige la plante a créer des racines pour chercher les moindres centilitres d’eau restant dans le substrat et par ce biais la plante organise sa croissance. Sans cela la plante ne pousse plus car elle n’est plus forcée a chercher l’eau et la nourriture.
L’engrais n’est pas nécessaire la première année, car les terreaux vendu dans le commerce sont déjà pourvu de nombreux engrais. En rajouter provoquerait des excès d’engrais pouvant produire la mort de votre plante.
Vous pourrez faire un léger apport d’engrais en granulé ou en batonnet la seconde année une fois que vos plantes monteront un réel besoin et à condition que ces derniers aient déjà bien poussé.
J’espère que ces précieux conseils vous aideront à réaliser de belles jardinières et pots autour de votre terrasse. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin concernant la plantation. Qu’il s’agisse de plantes fruitières ou d’ornement, j’en explique bien plus dans ma formation sur la plantation.
Et vous aurez entre vos mains toutes les chances de votre coté pour réussir toutes les futurs plantations que vous envisagez sans vous tromper. Alors rejoignez des centaines de jardiniers ayant suivi ma formation plantation!
Voilà maintenant quelques années que ce projet me trotte dans la tête: Créer sa pépinière d’arbres nuages en bacs
Vous savez peut être que je suis passionné de Bonsaï d’ailleurs j’avais écris un article à ce sujet et un autre ici
Dans le passé, en BTS j’avais réalisé un stage en pépinière bonsaï. Il y a de cela très longtemps (il y a environ 18 ans). Et chaque année, l’idée de créer ma pépinière de bonsaï me trottait dans la tête.
Le marché du bonsaï est très restreint à des grands passionnés. Qui sont prêt à mettre des milliers d’euros pour des sujets de quelques centaines d’années. Je ne dispose pas de sujets de plus de 20 ans et ne souhaite pas importer des plantes de Chine ou du Japon. Donc j’ai oublié cette idée.
Il y a le marché du bonsaï low cost, que tout le monde connait. Le fameux bonsaï que l’on retrouve en jardinerie, pour 20 à 90 euros. Généralement c’est M. tout le monde qui fini par l’acheter. Au bout de 5 mois l’arbre est mort par manque de soin. Ce domaine ne m’intéresse pas car cela demande beaucoup de travail pour peu de résultats financiers et peu de résultats gratifiants sachant que les clients vont finir par avoir une plante morte au bout de quelques temps.
Il y a bien un sujet qui me passionne, c’est les arbres taillés en nuage. Pourquoi?
Parce que c’est tellement beau quelques sujets implantés dans un jardin. Cela ajouté un aspect zen que beaucoup apprécient.
Et je me rend compte en parlant à mes clients qu’ils sont tous prêt à acheter de tels sujets. Ou adoreraient en posséder.
Vous vous rendez bien compte qu’il s’agit d’un sujet passionnant mais qui nécessite des années avant de récolter le fruit de notre travail. Alors je vais vous expliquer comment je vais m’y prendre pour produire, façonner puis commercialiser ma future production.
Je vais sélectionner des plantes en pépinières ou en jardineries qui sont déjà à même d’être travaillées en grand bonsaï.
Je vais faire deux type de pots:
Dans le cas des pots plastiques, les arbres nuages seront destinés à une future plantation en pleine terre chez les clients. L’avantage de ce format est d’être transportable et pas trop lourd. Mais reste sensiblement important pour ne pas avoir à arroser tout les jours les pots. La plante aura suffisamment d’espace pour croitre et s’exprimer.
La solution de bac en bois est une solution clé en main. La plante sera dans son espace de croissance finale. C’est un peu comme un objet fini que l’on pourra mettre devant son entrée.
Il y a une demande grandissante vis à vis de ce type de bac, car les ménages ont généralement de plus en plus petits jardins et parfois seulement une cour.
En ville quelques bacs avec des arbres nuages sont très tendance. Et je vais surfer sur cette tendance qui me passionne depuis longtemps.
Parlons déjà d’un sujet qui va être produit en conteneur de 90 Litres. Ce coût est approximatif et je pourrai l’affiner avec le temps:
Terre/terreau 15 euros + Pot 14 euros + Plante 20 euros + engrais bonsai 3 euros= 52 euros
Une centaine de plantes me coûteront donc 5200 euros environ. 10 plantes de 10 variétés différentes.
Les bastaing sont le produit le plus cher . Un bastaing coute environs 12 euros par pièce. La réalisation d’un bac nécessite 4 pièces. Il me faut aussi des liteaux, des vis et du Delta MS.
Au total en calculant serré, on peut partir sur 50 euros pour un bac complet. Avec des bastaings de section 175 mm x 67 mm . l’avantage c’est de disposer d’un bac solides qui ne bouge pas avec le temps.
Bac bois 50 euros + Terre/terreau 40 euros + Plante 25 euros / engrais 3 euros= 118 euros
Une centaine de plantes me couteront donc 11800 euros environ.
Les calculs des coûts étant faits, il faut maintenant prévoir le prix de vente.
La croissance et la formation des arbres nuages nécessite entre 3 à 5 années sur des plantes à croissance relativement rapide.
Je pense proposer les arbres en conteneur 300 euros et les arbres nuages en bac bois autour des 400 euros.
L’investissement de base entre les plantes en bac bois et plante en conteneur se chiffre a 17 000 euros
Le prix de revente total après 4 ans environ s’élève à 30 000 € pour les plantes en conteneur et 40 000 pour les plantes en bac.
Soit un CA de 70 000 € sur 4 ans et un bénéfice avant charges sociales de 53 000 euros. soit 40 000 euros charges déduites.
Ce qui reviens à 10 000 euros par an. A condition de ne faire aucune perte durant ce processus et de tout revendre.
Le projet de pépinière d’arbres nuage est un grand projet, qui nécessite réflexion avant de se lancer clairement. Cela nécessite beaucoup de temps pour la création des bac, la plantation, l’arrosage, le suivi, la taille, la formation…
L’optique de 200 plantes en production me semble un peu juste pour pouvoir en vivre correctement. Je pense que le double est plus sûr. soit un investissement de 34 000 euros et un CA possible de 140 000 euros en 4 ans.
Envisager 400 plantes c’est prévoir 1 plante par M2 environ soit 400 M2 de production donc un terrain accessible et qui s’y prête.
Je dois avant tout réduire les coûts de production en envisageant peut être de réduire l’épaisseur des bastaing ou de trouver des solutions pour produire mon propre substrat.
Toutes ces questions restent en suspend. N’hésitez pas à commenter cet article pour me donner votre avis concernant cette idée: si vous seriez prêt à acheter un tel arbre nuage à ce prix, si le format de production vous séduit, et si vous avez des conseils je reste preneur!
A bientôt
Christophe
Voici maintenant 15 ans que je me passionne pour l’aquariophilie. C’est un domaine passionnant, où on apprend comment équilibrer naturellement un écosystème aquatique. Et bien plus encore.
Dans cet article, je vais vous donner un tuto « Aquarium Hollandais » 60 Litres. Bien sûr vous pouvez reproduire cela avec un volume bien plus important.
J’ai tellement galéré a arriver à des résultats satisfaisant au niveau de la croissance des plantes et de l’équilibre que j’ai trouvé judicieux de transmettre mon savoir.
Car le vrai souci, c’est justement de réussir à faire pousser ces plantes d’aquarium. Beaucoup vont être déçu par le manque de résultats obtenus. Pourtant lorsqu’on a tout les éléments clés pour réussir son aquarium, tout deviens plus simple.
Voici mon aquarium hollandais après 5 mois de croissance. Un écosystème luxuriant de plantes aux diverses couleurs où se plaisent une petite dizaine de poissons.
Rien d’extraordinaire pour constituer ce type d’aquarium. Vous pouvez vous munir d’un kit tout compris comme le kit tetra d’environ 60 Litres.
L’avantage d’un tel kit est de permettre l’ensemble des éléments indispensables pour un prix réduit. Notamment la pompe/ filtration, l’éclairage led, le chauffage.
Dans ma formation aquarium hollandais je développe en détail les éléments complémentaires indispensables à la création d’un aquarium performant permettant une croissance importante.
Et je vous assure, rien de bien complexe et tout est accessible pour un grand débutant.
Au delà de la cuve et de la pompe, il vous faudra choisir un substrat correct, des plantes gazonnantes, des plantes de milieu d’aquarium et des plantes de fond d’aquarium.
Encore une fois, dans ma formation aquarium hollandais je développe tout cela en détail:
En plus de 15 ans d’expérience, vous vous doutez que j’ai fait tout type d’erreur possible et inimaginable. Et justement je veux vous éviter de passer par là .
Beaucoup veulent créer un aquarium hollandais facilement, mais en suivant ce qu’il se dit sur internet, on est souvent un peu perdu, car les techniques pour mettre en place tout ce beau petit monde est complexe:
Admirez de nouveau la beauté de mon aquarium hollandais. Vous remarquerez que les plantes poussent tellement qu’elles ont colonisées le moindre centimètre carré du sol.
Et si vous souhaitez reproduire un tel ilot de verdure dans votre salon, votre salle ou dans votre chambre, rien de plus simple, il vous suffit de suivre ma formation aquarium hollandais en vidéo.
Elle se compose de 3 modules vidéo d’apprentissage pour passer de grand débutant à pro de l’aquarium hollandais.
Une fois la formation téléchargée, vous allez pourvoir acheter les éléments que j’indique dans le module 1.
Durant ce module je développe la mise en place de l’ensemble de votre bac, la filtration, les couches de substrat, la mise en route, quelle eau choisir, comment organiser votre aquarium.
Dans cette partie je vous explique en détail comment effectuer la plantation, comment se passe la croissance des végétaux et si votre aquarium deviens équilibré, et quand savoir si votre écosystème est prêt à recevoir vos premiers poissons.
Au bout de 2 mois environs votre aquarium ressemblera de prêt au mien si vous avez suivi mes indications à la lettre. Ca sera le moment d’installer votre choix de poissons. Encore une fois, je vous explique dans ma formation quels sont les poissons les plus appropriés pour ce type de bac, et vous pourrez faire votre choix en animalerie. Je vous explique comment bien les installer et les nourrir. Rien de bien compliqué, un enfant de 7 ans peut le faire.
Arrivé à ce stade, vous allez admirer votre aquarium tout les soirs et tout les weeks ends assis dans votre canapé. C’est un spectacle époustouflant.
Dans ce dernier module, je vous explique les quelques interventions que j’effectue tout les 2 – 3 mois concernant la taille de cette canopée les quelques changements d’eau . Et je vous fais un point sur l’entretien annuel du système de filtration.
Encore une fois beaucoup de personnes vous dirons qu’il faut être très vigilant vis à vis des changements d’eau toutes les semaines, des nettoyages de filtres tout les mois etc… Et tout cela est faux dans un système très planté et très peu peuplé en poisson. Dans notre cas on a un système qui s’autorégule. Et je peux vous assurer que je n’ai pas nettoyé la filtration depuis plus de 12 Mois sans poser aucun problème aux poissons ni aux plantes. Tout les 2 mois environs j’effectue un changement d’eau et c’est tout.
Alors si l’aventure de l’aquarium hollandais de 60 Litres vous intéresse et que ce tuto vous a donné l’eau à la bouche, vous en apprendrez 100 fois plus en suivant ma formation en détail. C’est LA formation que j’aurais rêvé d’avoir entre les mains le jour où j’ai débuté mon premier aquarium.
A tout de suite pour le premier module
Christophe
Voici maintenant trois bonnes années que je vois en jardinerie de magnifiques cadres végétaux. Mais le prix reste relativement cher par rapport à ce qu’il y a dedans. C’est pour cette raison que j’ai envisagé de créer mon propre cadre végétal pour l’installer sur un mur blanc de la salle.
Dans cet article, vous trouverez comment procéder pour réaliser vous même le même type de cadre végétal ou tableau végétal de façon simple et sans dépenser trop d’argent. Tout compris, le cadre végétal avec l’ensemble des matériaux m’ont coûté 25 euros, plantes comprises.