Partager la publication "Débuter un potager sans travail du sol: nourrir le sol"
Durant cette saison je vais vous aider à débuter votre potager sans travail du sol.
Sans avoir a retourner le sol à la bêche ni avec un motoculteur.
Car en effet, si l’on envisage un futur sans pétrole, il faudra savoir faire son potager sans avoir besoin d’un engin thermique, et si possible en évitant trop de travail.
Et pour cela, je m’inspire des travaux de Charles Dowding, et les résultats exceptionnels qu’il a pu prouver.
Durant ces deux dernières années, j’ai mis en application tout ses principes et sa façon d’amender le sol.
Et les résultats ont été là. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, je partage a mon tour ce qui permet de se faciliter la vie au potager.
Commencer le potager: Préparer en étouffant la mauvaise herbe:
Sur un sol de prairie ou enherbé, la première étape consiste a bâcher future surface à cultiver. Cette surface devra être suffisante pour cultiver plusieurs variétés de légumes. Mais ne vous emportez pas non plus. Débutez avec une cinquantaine de mètres carré est déjà très bien. Si vous avez les même résultats que Charles Dowding vous serez capable de produire sur cette surface de 50 m2 environ 300 kg de légumes: salades, courgettes, panais poireaux, navet, rutabaga, tomates, carottes… En deux récoltes par an.
Dit comme cela, ça fait rêver. Mais il vous faudra avoir quelques années d’expérience pour espérer atteindre ces quantités. Soyons raisonnable: comptez produire une centaine de kilogrammes sur 50 m2 . C’est déjà un très bon début.
Etouffer la mauvaise herbe est donc la première étape. Et pour cela il vous faut une bâche épaisse. Très épaisse, et ne laissant pas passer la lumière. D’après mes expériences, la meilleure couverture permettant d’étouffer les adventices reste la moquette ou des vieux tapis. Sinon des bâches de jardinage épaisses feront l’affaire. N’oubliez pas de mettre des pierres aux angles de la bâche pour la retenir.
Cette bâche ou couverture doit être maintenue durant 3 mois au moins. 6 mois est encore mieux. Durant ce temps les lombrics et tout les insectes du sol se feront un plaisir de dégrader l’herbe et les adventices tout en aggradant le sol. Vous retrouverez un sol nu au débâchage.
Nourrir le sol grâce au compost en surface
La seconde étape consiste à installer du compost sur 3 à 4 cm seulement sur l’ensemble de la surface à cultiver. Le compost doit être fin et ne portant pas d’éléments grossiers. Et il doit être installé à même le sol de façon homogène afin de former une couverture exclusive de votre sol. Ce manteau pour le sol va le nourrir et apporter toute la vie du sol qu’il lui manque. Cette étape doit être réalisée en plein hiver.
Votre compost que vous installerez en surface devra être suffisamment décomposé : un minimum de 7 mois de décomposition est idéal. S’il est trop jeune, le compost brûle les plantes.
Les bordures de la parcelle devront être protégé d’un carton. Cela évite la propagation du chiendent ou d’autres adventices dans la parcelle. Cette délimitation est essentielle pour maintenir un espace sain et exempt d’adventices.
Planter les plantons au printemps
Arrivé au printemps, vous aurez une surface vivante et prête à être plantée. Il suffit de planter directement dans le sol à l’aide d’un plantoir, les jeunes plantons que vous aurez préalablement fait poussé en petites mottes.
Parfois quelques mauvaises herbes récalcitrantes apparaitrons, vous pourrez les supprimer manuellement facilement (ou à l’aide d’un plantoir).
Chaque année répétez la même opération et vous disposerez d’une récolte abondante. Si vous souhaitez aller plus loin concernant le potager sans travail du sol, j’ai réalisé une formation « potager sans travail du sol« vous guidant pas à pas.
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